On écrit à une personne ce que l'on veut,
mais sans la nommer.
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Infamie
Le sais tu que tu as hanté mon enfance ?
Le sais tu que tu as détruit mon adolescence ?
Je n'ai été qu'une humaine dans la survivance.
J'ai mis longtemps à trouver ma délivrance.
Le sais tu que tu as impacté ma vie de femme ?
Le sais tu que j'ai souffert, toi l'infâme !
J'ai été des années comme un corps sans âme.
Le sais tu que ton outrage, je le condamne ?
Aujourd'hui je peux t'écrire et ne point te nommer.
Pour moi c'est bien, tu n'es rien, tu n'as pas existé.
Les années m'ont guérie de tes actes de perversité.
Je t'ai rayé de ma vie, de mes souvenirs aussi.
Je me suis libérée de toi, j'ai enfin réussi.
Voila ce que, ce jour, maintenant, ici, je t'écris.
Je suis libre, je souris , enfin je vis ma vie.
Une enfance pas des plus roses, le coupable pouvait-il encore se regarder dans une glace.... !! Honte à tels démons, amitiés, jill
RépondreSupprimerCombien ont détruit des vies d'enfants, quelle honte , quelle horreur!
RépondreSupprimerPasse une bonne journée
bises
Il y a tant de filles et de garçons qui ont vécu la même chose, c'est grave.
RépondreSupprimerC'est bien de s'en affranchir, mais les traces sont là.
Bonne semaine, il pleut ici.
Je suis profondément touchée par ton témoignage, d'autant plus que j'ai vécu de telles choses ! D'abord on survit, puis on se reconstruit sur les ruines et enfin on vit. On appelle ça la résilience je crois !
RépondreSupprimerPlein de bisous doux
An'Maï
Oui c'est cela la résilience ! Mais avant cela les étapes sont si lourdes !!
SupprimerMerci d'avoir lu entre les lignes mais normal tu es ma copine chérie.
Finalement ça fait du bien de vider son sac.
RépondreSupprimerBon courage Ghislaine bisous
Coucou mon amie, quel texte! si bouleversant, si émouvant! Comment un enfant peut-il vivre de telles choses! comment ces monstres peuvent-ils se regarder en face, vivre en toute tranquillité! En tant qu'instit, j'ai eu des enfants victimes, c'est l'horreur absolue.
RépondreSupprimerLa résilience...oui mais à quel prix! les cicatrices restent à vie malheureusement.
Tout plein de douces pensées du coeur mon amie <3 <3 <3
Un texte poignant. Je n'ai pas vécu cela, mai des personnes qui.me sont très chères l'ont vécu. Bisous.
RépondreSupprimerJuste un petit bonjour aujourd'hui, Ghislaine.
RépondreSupprimerUn message qui libère
Bises et bon début de semaine - Zaza
Bonsoir
RépondreSupprimerC'est terrible, de découvrir, au détour d'un simple jeu, tant de souffrance...
Heureusement est enfin venu le temps de la résilience...et en tout cas celui de la parole qui se libère.
Miss Yves
Bonjour Ghislaine,
RépondreSupprimerEnfant, la vue des armes des gendarmes et autres me terrifiait. Je comprenais instinctivement le danger que représentaient certains adultes et je criais ma peur .
Les années ont passé, les armes se sont multipliées mais le cri des enfants reste inaudible.
Mais qui se soucie des enfants qui tombent entre de mauvaises mains ?
Bien amicalement, Marie Sylvie
Il y en a trop à qui cela est arrivé et il y en a encore trop à qui cela arrive, hélas ! Doux mardi, Ghislaine. Gros bisous
RépondreSupprimerUn message poignant que beaucoup trop d'enfants pourraient encore écrire . L'actualité d'ailleurs met en lumière un cas édifiant . Comment ce monstre a t il pu passer entre les mailles du filet c'est fou.
RépondreSupprimerBises
un grand message depuis la douleur, le traumatisme et la reconstruction
RépondreSupprimerécrire est une méthode reconnue pour petit à petit apprivoiser sa douleurs
Merci pour cette page mais hélas on n'arrive pas à mettre fin à ces pervers
Pensées chaleureuses
Quand on lit, voit, entend, les horreurs de ce genre, quotidiennement, ton texte fait froid dans le dos. Préservons nos petits le mieux possible en restant les yeux ouverts, en ne pensant pas que ça ne peut arriver qu'aux autres. Bises
RépondreSupprimerMessage très poignant. Je suis ravie d’avoir suggéré ce thème, car je perçois dans chacun des messages des émotions puissantes, des sentiments parfois enfouis depuis longtemps qui resurgissent. Merci pour ta participation. Bisous.
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