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Maridan. Sujet 3
Acrostiche question réponse à la manière de A De Musset.
Alfred de Musset est un poète, dramaturge et écrivain français
de la période romantique, né le 11 décembre 1810 à Paris,
où il meurt le 2 mai 1857
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Quand te reverrais je.
Je serai là.
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Quand mon soleil se sera éteint
Une autre lumière viendra à moi.
A l'aube de mon trépas, fusse demain,
Nul doute tu seras enfin là.
Dans la clarté du dernier souffle
Tu seras les ailes de mon avenir.
Et ensemble, enfin réunies, sans esbrouffe,
Regarderons toutes deux la vie d'en bas, sourire.
Encore un peu de vie pour moi ici bas
Vingt années, peut être moins, je ne sais.
Espoir ne le sait pas et futur certes pas !
Reverrais je de toi ce qui fut si vrai ?
Retrouverais je l'odeur de toi, jamais disparue ?
Alors que me taraude cette grande infinitude
Issue de ton souvenir et gardée en mémoire.
Sans que je ne cherche, j'en ai la certitude.
Je serai là, ma fille pour continuer notre histoire,
Ensemble nous veillerons sur la vie restée en bas.
Souris et vis ta vie du présent.
Encore longtemps, garde les tiens près de toi,
Reste encore parmi tes enfants, ils t'aiment tant.
Autant que tu les aimes toi.
Ici, le temps n'est pas, ici le temps est éternité.
Le temps est comblé en continu de plénitude,
Auréolé d'un nuage d'infini pour vous aimer.
En résumé, on se retrouvera, j'espère !
RépondreSupprimerBon dimanche, il fait frais, mais sans précipitation.
Quelle meilleur hommage pour notre mère trop tôt disparue que de vivre à fond les années qui nous restent. Le deuil est une souffrance, mais s'obliger à vivre oeut aussi l'être. J'ai la chance d'avoir vu ce qui se passe après. Alors si j'ai un conseil à offrir, c'est celui de s'appliquer à vivre le mieux possible notre passage ici bas. Merci ma douce pour ce texte inspirant. Gros bisous
RépondreSupprimerBonjour Ghislaine,
RépondreSupprimerC'est un très bel acrostiche, plein de lyrisme et d'une émotion palpable. La promesse du présent éternel est très réconfortante. On sent l'amour infini d'une mère pour sa fille.
Bravo pour cette écriture inspirée par Musset.
Bien amicalement, Marie Sylvie