18 juillet 2025

Chez Maridan. Sujet 5. Poème.

 


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POEME. MARIDAN SUJET 5

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Ma vieillesse


Ma vieillesse s'écoule comme un soir sans air,

Quand l’ombre lentement sublime tout le clair.

Chaque ride qui fend ce tout nouveau visage

Est le reflet d'un avant et lointain paysage.


Le vent de mon antan parfois me frôle,

Et mon passé se pose, sur mes épaules.

Que me reste-t-il donc, sinon une santé

Fragile comme un jour qui perd sa clarté ?


Le temps, depuis m'a pris ma brune couleur,

Et mes cheveux n’ont plus forme de fleur.

Devant le miroir, le grand des toilettes,

Je me vois ridée, mais toujours gaie et poète.


Car même si mon sang n’a plus d’emblème,

Mes silences sont souvent des je vous aime.

Le monde qui m'entoure me semble bariolé,

Et mon regard parfois s’y perd, comme affolé.


Je m’assieds en silence au bord du jardin,

Et presse un souvenir mental contre mon sein.

Les souvenirs coulent en mon cœur, en atonie,

Et je souris à ceux là, espiègle, avec de l’ironie.


Là-bas, où j'étais jeune, dort la verdure,

Où se cache les vœux anciens de la nature.

Mais, en moi coule ce feu, ces élans du cœur,

Juste l’écho joyeux de la Maman encore en fleur.


Et dans l’aube qui tremble, bonne nouvelle,

Je suis sure de voir se lever une chose belle.

L'amour, celui si fort, que me portent mes enfants.

C'est la seule énergie qui me fait vivre mon temps.


2 commentaires:

  1. C'est tellement important cet amour.
    Les rides sont là, les douleurs aussi, mais le moral reste et après nous le déluge.
    Bon week-end.

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  2. A quoi sert de vivre libre, quand on vit sans amour chantait un jour Nicoletta.... C'est un soutien important quand on arrive aux cheveux gris, blancs, amitiés, JB

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