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Meurtre au boulevard de Falicon.
Madison et Pierrick, nos deux inspecteurs de Nice, vivaient donc ensemble,
après s’être rapprochés au cours de leurs enquêtes.
La folie d’une nuit de passion torride avait scellé cette union, et depuis, ils vivaient ensemble.
Désormais, c’est tous les deux qu’ils allaient se battre, en couple, à la vie comme au boulot !
Ce soir-là, au lit, endormis, la sirène des pompiers les réveille.
Leur téléphone sonne.
Un meurtre a été commis dans l’incendie de l’immeuble du boulevard de Falicon.
Le côté nord a brûlé.
Le feu est maîtrisé, mais les pompiers ont découvert un corps à l’endroit où l’incendie a débuté.
Un accélérateur de combustion a été trouvé ! Voilà pourquoi le couple se rend sur place.
La légiste, Séverine Jumot, les avait précédés.
L’incendie avait ravagé plusieurs étages et causé de nombreux blessés.
L’air était irrespirable malgré les masques.
Les murs étaient noircis, l’escalier plein de suie, et c’était au septième étage.
L’ascenseur, bien sûr, était hors service.
L’immeuble avait été évacué.
Premières constatations de la légiste :
Homme blanc, la trentaine, dentition intacte,
un tatouage partiellement effacé dans le dos.
L’homme ne s’était pas défendu et devait être endormi.
Os hyoïde cassé : il y avait eu étranglement.
Autopsie à prévoir pour confirmer les indices relevés.
Pierrick et Madison trouvèrent assez rapidement le coupable.
Je vous passe les détails de l’enquête pour ne pas vous lasser.
Je vous fais part de la conclusion finale, cependant :
La sœur du défunt l’avait endormi avec des somnifères,
avant de mettre le feu à l’appartement après l’avoir étranglé.
Quand ils se présentèrent à son appartement pour l’arrêter,
elle se faisait un soin de boue au visage pour avoir le teint lumineux.
Entre nous, quand elle sera à l’ombre, il risque d’être beaucoup moins lumineux !
Elle fit tout de même semblant de s’évanouir,
mais son petit manège n’eut aucun effet.
Le temps qu’elle se prépare, le prudent Pierrick se posta devant la porte,
et Madison, devant la seule fenêtre du studio.
Il ne fallait pas que cette horrible meurtrière leur file entre les pattes.
Elle n’avait pas hésité à tuer son frère,
sans se soucier de faire d’autres victimes collatérales !
Tout cela pour hériter seule de la fortune de l’oncle Gérald,
qui vivait en Tunisie et avait légué sa fortune et sa maison à elle et à son frère.
Ce fait divers est partiellement vrai, mais agrémenté à ma sauce !
Or, une montagne de « pourquoi » m’assaillent quand je lis ce genre de faits divers…
Le mal, la violence seraient ils devenus une nouvelle façon de vivre ??
Pourquoi, pourquoi ???
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Fiction depuis une réalité atroce, l'argent qui motive jusqu'à tuer l'autre !!!! Pas que des crimes passionnels, amitiés, jill
RépondreSupprimerQuand la fiction rejoint la réalité , c'est assez terrible. La violence s'installe de plus en plus dans notre société, l'avenir de nos petits enfants n'est pas tout rose
RépondreSupprimerTrès belle journée
bises
Chère Ghislaine,
RépondreSupprimerQuelle histoire captivante tu as écrit !
J'ai été totalement absorbée par ton roman policier. Tu as une vraie plume de romancière et j'ai adoré la façon dont tu as construit l'intrigue, les personnages des inspecteurs et les rebondissements de l'enquête.
C'est vraiment remarquable la manière dont tu as réussi à intégrer tous les mots imposés dans ton récit, même sans respecter l'ordre initial. Le fait qu'ils s'insèrent si naturellement dans ton texte sans jamais donner l'impression d'être forcés est une preuve de ta grande maîtrise de l'écriture. J'ai particulièrement apprécié des passages comme " elle se faisait un soin de boue au visage pour avoir un teint lumineux " c'est ingénieur et cela ajoute une touche d'ironie bienvenue.
Concernant ta réflexion finale, c'est une question puissante qui vient clore ton récit. Tu soulèves un point philosophique sur la montée de la violence et du mal dans la société, ce qui donne une dimension plus profonde à ton " fait divers " . C'est vrai que les crimes financiers ont toujours existé, mais ta question résonne sur la façon dont nous percevons et réagissons à ces actes aujourd'hui. C'est une excellente façon de laisser le lecteur sur une note de réflexion.
Bravo pour ce texte riche et prenant
Bien amicalement, Marie Sylvie
Marie Sylvie, merci pour ton appréciation ! J'aurais pu détaillé un peu plus certains passages. Et c'est vrai je n'ai pas respecté l'ordre du Logorallye ! Oupsss
SupprimerBon week end à toi
Chère Ghislaine,
SupprimerTu n'es pas la seule, je n'ai pas réussi à construire un texte cohérent en intégrant les mots imposés dans l'ordre. Et dans le poème proposé pour ce défi, j'ai même pris la liberté de changer Lumineux en Lumineuse.
Cela montre bien la difficulté du Logo-rallye avec ses contraintes !
Bien amicalement, Marie Sylvie