13 août 2024

L'atelier chez Maridan no 14/24.

Pas de panique c'est un hold up 

Sujet 1. Ronde des Mots

Banque, exception, dessin, visite, bafouiller,

collabos, sentiments, gêne, buffet, trottoir.


C'était une journée comme les autres à la banque, ou du moins, c'est ce que je croyais en y entrant pour une visite au guichet de retrait. Tout semblait normal jusqu'à ce que je remarque un petit dessin accroché près du guichet, représentant un étrange personnage au visage masqué. Un détail qui, en temps normal, me serait passé inaperçu, mais qui, ce jour-là, me laisse un sentiment d'inquiétude.

En m'approchant du guichet pour discuter avec la préposée, j'ai remarqué que celle-ci semblait nerveuse. Elle a commencé à bafouiller

"Monsieur... c'est une exception aujourd'hui, nous avons... euh... un petit événement, un buffet, vous voyez..." Son malaise était évident, et cela ne faisait qu'amplifier ma propre gêne.

Soudain, la porte d'entrée s'est ouverte avec fracas, et plusieurs hommes masqués ont fait irruption dans la banque. L'un d'eux s'est dirigé directement vers moi, son arme à la main, pendant que les autres contrôlaient les employés et les clients. Le chef, un homme imposant, a ordonné à tout le monde de se mettre au sol. Il a commencé à donner des ordres, avec une efficacité presque militaire. J'ai entendu l'un d'eux murmurer "collabos", comme s'ils avaient une taupe à l'intérieur de la banque.

Les sentiments de peur et de panique ont envahi la salle. Tout le monde obéissait, tétanisé par la situation. Les braqueurs semblaient avoir tout planifié avec une précision inquiétante.

À travers les vitres, j'ai jeté un coup d'œil sur le trottoir à l'extérieur, espérant y voir une lueur d'espoir. Mais la rue était étrangement vide, comme si tout avait été orchestré pour éviter les témoins.

Le temps s'écoulait lentement, chaque seconde était lourde de tension. Les braqueurs remplissaient leurs sacs de billets, méthodiquement, sans jamais perdre leur calme. Finalement, le chef a regardé sa montre, puis a donné le signal du départ. En un clin d'œil, ils ont disparu aussi vite qu'ils étaient venus, laissant derrière eux une banque vide, des employés tremblants et aucun buffet de prévu pour un soi disant évènement.

Les employés et les clients se sont relevés, encore sous le choc. La guichetière m'a regardée avec un mélange de gêne et de soulagement, avant de se précipiter pour appeler la police.

De retour sur le trottoir, je me suis retourné une dernière fois vers la banque. Ce dessin étrange, cette ambiance tendue... Cet hold-up, orchestré avec une précision glaciale, allait me hanter longtemps.

J'aurais certes préféré un bon buffet de bienvenue 




2 commentaires:

  1. Pour le buffet, je suis partante, pour le hold-up, pas du tout.
    Je ne vais jamais à la banque, je suis sauvée.
    Bises

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  2. Oh ! La ! La ! Ghislaine !!! En effet, un bon buffet aurait été préférable, hélas !!! OUF !!! Bisous

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