Concurrence, sceptique, dépassement, s'envoler, nuance,
fondamental, chouette, souligner, détective, tradition.
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Le Dernier Masque
Dans les ruelles discrètes de Nice, où la tradition des bouchons côtoie l’ombre des secrets bien gardés, Pierrick Mandal menait sa vie de détective privé. Une chouette plaque dorée vissée à la porte de son bureau annonçait sobrement : Pierrick Mandal – Enquêtes & Surveillance.
Rien de tape-à-l'œil, juste ce qu’il fallait pour inspirer confiance.
Pourtant, Pierrick n'était pas celui qu’il prétendait être.
Derrière ses yeux bleu acier et son calme apparent, il y avait un homme en permanence septique et sur le qui-vive. Ancien agent infiltré au sein d’un réseau criminel international, il avait quitté les services secrets après une mission qui avait mal tourné. Depuis, il avait changé de nom, de vie, et de pays. Seule une poignée de personnes connaissait son identité réelle.
Un jour, une femme franchit la porte de son bureau. Élégante, sur d'elle. elle s’appelait Élise Martel. un nom qui ne lui était pas inconnu. Elle souhaitait qu’il enquête sur la disparition mystérieuse de son frère, un journaliste d’investigation. Pierrick sentit immédiatement que cette affaire serait différente. Le nom du frère disparu apparaissait dans des dossiers qu’il croyait enterrés depuis longtemps, il ne souligna pas ce détail à Elise.
— Il travaillait sur un dossier sensible, dit-elle.
Quelque chose à propos d’un ancien réseau d’agents doubles.
Un frisson parcourut Pierrick. Cette affaire risquait de raviver ce qu’il s’était efforcé d’oublier. Mais refuser n’était pas une option. Il accepta, tout en sachant que cela allait au-delà d’une simple enquête. C’était un retour forcé vers une part de lui-même qu’il avait tenté de laisser derrière. Un dépassement total de sa nouvelle vie.
Au fil de l’enquête, les indices se multipliaient, mais aucun ne menait clairement à une piste solide. Il y avait une nuance subtile dans chaque témoignage, comme si tous les témoins disaient la vérité… tout en cachant quelque chose. Pierrick notait méthodiquement chaque détail, chaque contradiction.
Une nuit, dans un parking souterrain, un homme tenta de le piéger. Pierrick, vif comme à ses années de terrain, retourna la situation en un clin d’œil. L’agresseur, blessé mais vivant, murmura avant de s’évanouir :
— On sait qui tu es… tu ne peux pas fuir éternellement.
C'était la première fois depuis des années que Pierrick entendait une menace directe liée à son passé. Il sentit la concurrence invisible des fantômes de son ancienne vie, prêts à ressurgir. Il comprit que l’affaire dépassait le simple cadre d’un frère disparu.
C'était un réseau renaissant, du passé qui refusait de s’envoler.
Que faire ?? fuir à nouveau ou faire face. Il choisit le second.
Il monta un plan pour démasquer les membres du réseau, utilisant ses anciennes compétences d’agent infiltré. Chaque risque était calculé, chaque décision fondamentale.
Lorsqu’il mit enfin la main sur le chef du réseau, celui-ci le regarda droit dans les yeux et dit :
— Tu n’as jamais vraiment quitté le jeu, Mandal… ou quel que soit ton vrai nom.
Le Martel est mort et tu finiras comme lui, un jour ou l'autre..
Elise repartit, il ne la revit jamais.
Et pas un jour ne passa sans que Pierrick ne sente planer derrière lui son passé.
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