Atelier de Villejean. Cerise sur le gâteau

Consigne AEV 2425632 du 10 Juin 25

La cerise sur le Gâteau

Mais ! Mais ! Je suis tout rouge. 

J'ai l'impression d'être la cerise de la famille des Bigorneaux !

Mais ! Mais !... C'est moi le bigorneau.

J'essaie de sortir de ce trou bien trop petit pour moi.

Je pousse, je pousse et hop hop je sors la tête !

Mais qu'est ce qu'elle me fait cette dame avec ses gants gluants?

Elle me tourne les épaules comme pour cuire une crêpe sur l'autre face!

Maus zut alors je ne vois plus rien moi !

Et qui sait cette femme qui me pousse avec son ventre pour me sortir plus vite encore , d'accord j'étais à l'étroit mais tout de même, un peu de délicatesse ! Et elle crie mais enfin le bigorneau que je suis n'est pas sourd vous savez !

Ah voilà que je suis tout en entier sorti du trou noir, on m'attrape

comme un paquet de linge sale et on me colle sur le poitrine de celle qui criait si fort. Que sa peau est douce. Comme je sens que je suis bien. Ah je la reconnais déjà.

Oui je suis là, bien entier et dehors mais aie aie que ça fait mal !

Quelque chose entre en moi et ça brûle, je pleure ! Je leur dis que j'ai mal mais eux ils sont en extase à me regarder de tous les côtés !

Quelle ingratitude avec tous ses efforts que je viens de faire !

Et maintenant voilà que le monsieur me coupe mon accessoire de repas !

Mais comment je vais faire pour manger maintenant hein ??

Et j'ai faim mais très faim !

La main de la femme qui m'a poussé avec son ventre dirige doucement ma tête vers un petit bout qui pointe.. Miam miam ça sent bon, c'est doux, je touche du bout des lèvres ce bouton qui sent le lait.

Je l'attrape, je le tête, ah oh, du lait ! Miam miam c'est bon, trop bon, je dois le lâcher pour respirer ! Mais non je respire par le nez aussi !

Mais c'est fou, je respire et je mange en même temps !

Alors c'est ça la vie !

Je suis donc le bigorneau de Maman et Papa, c'est comme ça qu'ils s'appellent à ce que j'ai entendu..

Papa , c'est celui qui m'a mis dans ce trou !

Maman c'est celle qui m'en a expulsé en criant.

Voilà donc ce que c'est que Naître à la vie.

Ben vous savez quoi ? 

Ca me plait bien. On me cajole, on me baigne, on m'habille et surtout

j'ai droit jour et nuit au bon lait de Maman, et Papa qui me berce aussi la nuit quand je fais exprès de pleurer pour être dans ses bras…

Elle est vachement belle la vie de bigorneau !

Atelier chez Maridan no 11/25

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Sujet 3

la ronde des Mots

Oiseau, insatiable, révèle, bonace, trophée, pétales, exhaler, chèvrefeuille, prière, azur.

l'oiseau

L'oiseau s'envole vers son trophée.

Insatiable des pétales des fleurs, attiré par les effluves

de chèvrefeuille, il se révèle un combattant extraordinaire

dans l'art de la dégustation.

C'est le printemps enfin qui exhale ses bienfaits.

L'oiseau le sait ! Voilà quelques mois qu'il attend.

Puis , dans l'azur au loin, survolant la montagne,

il retrouvera son nid douillé, une fois rassasié.

C'est que l'oiseau, il a attendu longtemps, plusieurs mois,

et sa prière a été exaucée.

que le temps de la bonace revienne

Défi #876 chez Samedi Défi

 

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Défi #876

LeKrill de l'océan

Il y a très longtemps, vivait une créature mythique appelée LeKrill. Ce n'était pas un seul être, mais une entité faite de millions de minuscules krills, liés par une même pensée, un même souffle. Ensemble, ils formaient un nuage vivant qui parfois émergeait des flots.

LeKrill apparaissait uniquement aux marins perdus, guidant leur navire vers les terres oubliées ou les emportant dans les royaumes engloutis, selon la pureté de leur âme.

On dit qu’un jour, il montera jusqu'à la surface et couvrira l’océan tout entier pour réveiller l'autre vie endormie des fonds marins. Ce jour-là, le monde des hommes entendra à nouveau la voix des profondeurs et ils sauront qu'ils n'ont jamais été seuls !

Mais prends garde.

Nul ne peut toucher un seul de ses krills sans être maudit par les vents des marées…Car,

il surgit quand le monde dort.

Un frisson, une masse qui respire en tournoyant.

On murmure que ce n’est pas un banc de vie,

mais un souvenir vivant.

Certains l’ont vu sans savoir qui il était.

D’autres n’ont vu qu’un frémissement et n’ont plus jamais dormi.

Est-ce un appel ? Une mémoire ? Une illusion née du silence ?

On ne sait pas. LeKrill a envahi leur essence de vie.

Ne regardez jamais plus l'océan comme avant.

L'atelier 104 chez An'Mai

 Liste N°  104 chez An'Mai

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Exception, s'assombrir, ironique, comparaison, grosso modo, 

manoir, attentionné, valise, remercier, arrière-plan

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La vision

Elle encore eu une de ces visions qu'elle n'aime pas.

De celle qui lui laisse un souvenir prémonitoire.

C'est comme une image en arrière plan d'une situation vécue

mais souvent c'est plus une image à venir…

Grosso modo c'est une vision qui va prendre vie, plus tard, parfois

bien tard, comme pour jouer sur ses émotions, elle se fait ironique.

Cette fois, elle a vu un manoir que la nuit voit s'assombrir au fil

des heures qui vont défiler, et une calèche dépose des ombres blanches...

La vision sans exception amène son lot d'images, comme sorties tout

droit d'une valise ouverte sur la vie et qui projette ses prémonitions.

La comparaison est exactement celle ci ! Des visions de vie.

Encore elles sont venues la visiter cette nuit.

Encore, elles sont venues lui dire. Ces visions, attentionnées ou pas,

elle voudrait bien ne plus les voir. Surtout quand elles se réalisent.

Certaines personnes en font leur métier mais pas elle.

Jamais elle ne va remercier qui que ce soit d'avoir ces images

qui ne présagent pas que du bon…

Cette fois ci elle est un peu plus sereine, 

car elle n'a personne dans son entourage qui a un manoir tel que les images lui ont fait voir. !

Mais qui sait, parfois ce sont les JT qui font la réalité de ses visions !

Sujet 143 chez Mille et une

 

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Vestiges d'une autre vie

Plus de soixante années que je ne suis pas revenue dans ce village.

Je marche sur les sentiers familiers qui ont beaucoup changé, je reconnais à peine les lieux. Plusieurs boutiques ont fermé. Des immeubles sont construits. La vie a continué en fait.

Le jardin de ma grand-mère, autrefois débordant de soucis et de lavandes, n’est plus qu’un fouillis de fleurs sauvages. Je m'y arrête pourtant, caressant les tiges hautes comme on touche un fantôme.

Sur le chemin, dans un fossé, une paire de chaussons de danse et une photo, mouillées par la rosée, posées là comme une offrande mais oubliées, comme sorties d'un autre temps. Encore plus flétrie qu'une pomme qui se meurt. 

Je la ramasse, et mon cœur se serre. Je me vois enfant, dans les bras de ma mère, un sourire immense fendu jusqu’aux joues. Les larmes me montent aux yeux car je n'ai aucun souvenir de cette image, mais je sais de suite que c’était réel.

Des éclats d’avant me reviennent en mémoire. Des choses oubliées par les autres, mais pas pour moi. Des choses si mauvaises que je voulais oublier pour toujours mais ce retour aux sources à tout réveillé !

Je ne pleure pas. Je remets doucement la photo sur le chemin d'avant, là où vivait ceux qui n'ont rien fait, rien dit alors qu'ils savaient tous !

Tout est de nouveau là, inscrit dans les silences du lieu et dans les recoins du plus profond de mes tripes.

Je vais remettre mon masque de l'oubli, celui qui me protège.

Mon totem de vie, celui qui soulage ma vie.

Je vais laisser au bord du chemin les vestiges d'un passé, ne pas rester comme un citron pressé d'agrémenter la sauce des regrets !

Je vais m'enfuir dans mes montagnes et de nouveau parcourir dans mon véhicule motorisé la route qui mène à la mer et je vais y larguer tous mes désespoirs, y jeté toutes mes souffrances de l'enfance, celles que je confie à chacun de mes chiens , sure que jamais personne ne saurait.

Soixante années sont passées… Je ne retournerai plus jamais là où j'ai laissé mon enfance perdue dans la perversité des grands...

Valse des mots no 12 chez Nanou

 

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Créativité – énergie – chanter – océan – forêt – rarement – défi – imagination – joie – amour.

La créativité de la plume

Dans l'imagination du moment, une énergie s'empare de ma plume.

Elle me lance un défi ;

Sublimer par des mots la créativité dans la puissance des écrits.

Elle vient me chanter à l'oreille son Amour des histoires, écrites 

du bout de sa plume avec amour. En vérité, faire naître les

vocables les plus beaux, avec de la joie et du bonheur.

Rarement tel défi a été proposé car il faut le dire, sublimer

la créativité par des mots n'est pas chose aisée.

Je l'imagine comme un océan entouré d'une forêt.

Chaque vague laisserait sur le rivage, de jolis mots pour les assembler.

A chaque branche des arbres pendraient des verbes, des noms,

des couleurs, des adjectifs et de tout cela naitrait l'histoire d'une vie.

Celle de la créativité par les mots !

Ma plume est heureuse ! Elle a choisi de très jolis mots,

elle les a réunis en des phrases douces, lissées de quiétude,

remplies de plaisir aussi, pour le bonheur de les lire.

Ais je réussi ce défi ? Je ne sais pas encore…

#Défi 875 chez Samedi défi

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......

Le 14 juillet 2016.

C'était samedi déjà ! Il était presque dix neuf heures.

La semaine était passée très vite avec tous ces dossiers à traiter. 

Un collègue n'aurait pas été de trop.

Il manquait un formulaire au dernier dossier à clore, 

le plus important, l'accord du client et sa signature.

Il se dirigea vers le placard et ouvrit le classeur du client.

Quand Il ouvrit le placard , il y eut comme une explosion de couleurs

 et de cris de jubilation venant de je ne sais ou, accompagnés de confettis et de ballons.

Il ne se savait pas pourquoi ils étaient là, ni ce qu’ils célébraient exactement. 

Ce n'était pas une fête, ni un succès particulier.

 Et dans cette parenthèse enchantée, la jubilation devenait un langage universel, 

parlé à coup de rires et de bras levés.

Il avaient l'impression de rêver , d'être dans une autre dimension,

 il était ahuri, presque figé sans savoir comment réagir !

Devenait il fou à travailler sur ces dossiers ?

Soudain, derrière lui, ses deux enfants, les bras tenant des ballons multicolores 

couraient vers lui heureux comme jamais !

Sa femme se tenait dans l'embrassure de la porte avec un regard malicieux…

-Tu n'as pas oublié n'est ce pas ?

- Mais oublié quoi ?

Les enfants riaient , sautaient de joie, sa femme venait l'embrasser.

La tête collée à son bureau, il se réveilla en sursaut…

Non cette année non plus , il n' avait pas oublié mais le rêve le rappela à sa triste réalité.

Voilà déjà neuf ans que tous les ans, il se rend au cimetière 

sur la tombe de sa femme et ses deux enfants, 

tous les trois décédés lors de l'attentat de Nice un quatorze juillet...

Seul son travail l'aidait à survivre...

Non il n'a pas oublié et n'oubliera jamais..

Qui cherche, trouve. Mot mystère no 21

voici le tirage -11 lettres - verbe

A E I O L N N N T P R

Ce qui donne Lantiponner

définition :  Perdre son temps, s'attarder en discours futiles ou inutiles; tergiverser, faire des difficultés.

Les épices : laine terpinol praline,

mes anagrammes, partie, pâlote, polaire, plainte, entrain, Aline, pantin.

.......

Qui cherche trouve !

Quand on pratique trop le Lantiponnage, à la limite de la procrastination, on se retrouve comme Aline.

Recroquevillée dans son lit, couverte d'une petite laine couleur praline, Aline est sans entrain depuis deux jours déjà. Déjà hier alors qu'il faisait beau, elle avait mis sa polaire et était tout pâlote.

La pauvre ne vivait pas une partie de plaisir à tousser de plus en plus. Même le sirop au terpinol n'était pas efficace. Elle qui à la parlotte facile ne dit rien ! Seule une plainte sort de sa bouche à chaque toux Aline se sent comme un pantin qui n'a pas ses fils pour vivre.

La pauvre Aline, elle n'a pas pris sa Mithridatisation (clin d'oeil Lilou)contre la grippe et comme elle est toujours à Lantiponner, bien sur elle ne fait pas ce qu'il faut faire.

Alors franchement, je vous le dis, qui cherche trouve !

 

Du hachis chez Joe de Villejean

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J'ai choisi dans la liste

haillon innommable hiver interminable

havane infect hôtelier indélicat hétaïre

inabordable hypocrite inqualifiable

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 Que du hachis il aura.

Hôtelier infect à la Havane depuis quelques années déjà,

l'innommable lascar indélicat se retrouvait en haillons l'hiver venu.

Son interminable soif d'argent l'avait poussé à toujours

en faire le moins possible pour ses clients, rechigner sur les plats,

laisser aller l'hygiène, pour mieux s'enrichir sur le dos de ses clients.

Mais, car il y a toujours un mais quelque part, une famille, venue ici

pour des vacances constata le peu de valeur du Monsieur 

et ne se priva pas de le signaler à qui de droit.

Depuis il mendie et ne peut s'offrir qu'un peu de hachis offert par

Joe, toujours bienveillant malgré l'indélicatesse et la bassesse

 du sieur hôtelier bien hypocrite dans son hôtel inabordable; inqualifiable !

Il poussait le luxe à grand prix en offrant sa hétaïre subtilement

à quelques clients…

Voilà à quoi mène l'avidité !

Défi Mille et Une no 142

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""ALLO HOUSTON""

                             Dans un futur pas si lointain, l’humanité a réglé tous ses problèmes.

: Plus de guerre, plus de factures, plus de réunions qui auraient pu être des mails. Résultat ? 

On a enfin le temps de faire des trucs vraiment utiles. Comme lire. Dans l’espace.

L’astronaute Lilou soleil flotte paisiblement dans sa station orbitale, 

une tasse de café lyophilisé à la main 

(qui s’est envolée car elle a voulu la poser sur le bras de son fauteuil),

 et un vieux bouquin de science-fiction dans l’autre.

 Ironique ? 

Totalement. Mais Lilou elle adore ça.

— Houston, ce roman est trop bien. Je ne peux pas le laisser. 

Je refuse de revenir tant que je ne connais pas la fin.
— Lilou, ça fait trois mois…
— J’peux pas poser le livre maintenant, ils viennent 

de découvrir un portail interdimensionnel derrière le frigo ! 

Je veux voir où il va !

Dans cette utopie galactique, on ne lit plus pour passer le temps. 

On lit pour survivre aux discussions interplanétaires,

 pour esquiver les robots qui veulent tout faire comme nous,

 et surtout, pour voyager plus loin que dans n’importe quelle fusée :

 Celle de l’imagination.

Et pendant que la Terre tourne tranquillement, Lilou, elle, tourne les pages.

 Lentement. Parce que dans l’espace, personne ne vous entend spoiler.
""Allo Lilou ""
Bientôt six mois, il faut revenir....
""Allo Houston""
Trop tard pour revenir, j'ai franchi la porte interdimensionnelle du frigo, 

je suis dans une autre dimension qui porte le joli nom de
Mille et une image...

""Allo Houston je ne vous entends plus...
Je lis, j'écris, je lis , j'écris...""

Défi Image no 50 Chez An'Mai

 

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Ressenti sur cette image

Le constat est terrible selon l'info que je viens de voir dans un reportage..

La plupart des gens ne lisent plus, les enfants et ados encore moins.

Bientôt il ne restera plus que du virtuel et l'odeur des livres, le bruit des pages que l'on tourne, le marque page qu'on leur confie, tout cela va s'évaporer dans les toiles d'un écran, tissé de virtuel.

Heureusement je connais encore quelques irréductibles, comme moi, et pour ces lectrices(lecteurs), jamais l'eau des mers, lacs, rivières, fleuves, étangs, ni mêmes les flaques d'eau ne feront disparaître nos envies de lire un vrai livre livre qui même un fois terminé laisse souvent son empreinte sur nos étagères et surtout dans nos mémoires et nos cœurs.

 

IMPAIR chez samedidéfi

Tous les samedis, un défi !

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IMPAIR

 Oups…

Je voulais bien faire, 

mais mon cerveau a pris une pause café sans me prévenir.

Promis, c’était pas de la malice… 

Juste un bug temporaire en mode "mise à jour défectueuse".

Pardon pour l’impair involontaire, 

il était naturel, sans additif ni mauvaise intention. 

Oupss,

je voulais bien faire,

mais ma raison à remporté le match 

qu'elle se livrait avec mon cerveau !

L'impair s'est fait la paire avec ma raison !

Oupsss,

je voulais bien faire,

mais mon cœur à voulu s'en mêler et voilà

que le match que se livrait ma raison et mon cerveau,

à tourner à l'impair lui aussi 

puis mon cœur à tout fait basculer !

Désolée le cœur l'emporte !

Un impair que je ne peux contrôler, 

l'impair gagne par le cœur.

Atelier 103 chez An'Mai. La Mante.

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 Liste 103 chez An'Mai

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Exagérer, appel, interruption, logique, détail, 

tisser, sauvetage, fable, harmonie, grandiose.

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La Mante

Le verdict est sans appel !

Les détails ont prouvé qu'elle avait manigancé d'une façon grandiose

le scénario de ce meurtre qu'elle pensait être parfait !

Elle avait tissé en toute logique et réflexion sa toile en simulant

même le sauvetage ! Mais elle n'avait pas compté 

sur la perspicacité de l'inspecteur Mandal !...

Il avait senti de suite que quelque chose clochait.

Ella paraissait exagérer sa peine et son comportement

sonnait faux pour Pierrick.

On emporta le corps sans vie mais Pierrick demanda une autopsie.

La mante eut un sursaut à peine perceptible mais l'inspecteur le vit !

Elle avait peur et il en était sur !

Il lui fallait mener un interrogatoire subtil.

Il la convoqua au commissariat.

Son visage était en harmonie avec les murs car elle était blême

mais sans doute pas autant que feu son mari à la morgue.

Elle raconta sa fable sans interruption, sans changer un mot

comme une leçon bien apprise depuis longtemps..

Oui ils étaient allé pêcher avec le bateau.

Oui elle s'était baigné et avait nagé assez loin du bateau.

Oui, en revenant elle avait vu son mari courbé sur sa cane

à pêche, il ne bougeait plus.

Oui elle avait essayé un massage cardiaque sans résultat.

Oui son mari avait une grande fortune dont elle était la seule 

héritière car il était sans famille.

Oui elle l'aimait et ils allaient fêté le soir même avec des amis

leur deux ans de mariage.

L'inspecteur attendait le résultat de l'autopsie et des renseignements

sur Madame et lorsqu'ils arrivèrent, Pierrick n'en faut pas étonné

comme s'il connaissait la fin de l'histoire.

La mante était déjà veuve deux fois de maris très riches et n'avait

pas besoin d'argent. Mais l'appât du gain a été le plus fort.

Malgré qu'elle avait pris son temps pour prévenir les secours,

quelques traces d'insuline avaient été retrouvées lors des examens

sanguins bien qu'il ne fut pas diabétique. Il était donc mort d'une

grave hypoglycémie bien voulue pendant sa nage

Il restait à déterminer comment elle s'en était procuré 

mais cela n'allait pas être bien compliqué pour l'inspecteur Mandal.

La mante se retrouva en détention provisoire et sans doute

 que ce sera le dernier mâle qu'elle mangera !

Anagramme chez Nanou no 10

Anagramme chez Nanou no 10 

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Abricotier

Croire, arbre, taire, trace, abrite, oratrice, arbitre, croitre, abrite, reçoit, irrite.

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Plaidoirie pour la nature

Claire, oratrice de renom défend à chaque conférence qu'elle donne la nature.

Elle se fait l'arbitre du croire en un meilleur et veut laisser une trace de ses plaidoiries.

Elle abrite en elle un pouvoir qui irrite certains quand elle prône partout

le laisser croître la nature et cesser de bétonner à tout va.

On lui réponds souvent, il faut bien loger la population grandissante !

Sa phrase fétiche c'est " écouter la nature c'est se taire ""

Regardez la, écoutez là, elle se meurt..

Chaque arbre vous parle !

Chaque fleur s'exprime !

Claire voyage de ville en ville. Parfois elle reçoit de beaux messages,

mais elle est consternée de voir ce que le progrès a fait de nos vies.

Aujourd'hui elle arrive dans sa ville natale.

Sera t elle entendue ?